
Se former en tant que pro de la petite enfance : quelles priorités aujourd’hui ?
Dans un contexte où les attentes sociétales envers l’accueil du jeune enfant évoluent rapidement, la formation continue des professionnels de la petite enfance devient un levier central de qualité.
Assistantes maternelles, professionnels en crèche, éducateurs de jeunes enfants : tous sont confrontés à de nouveaux défis, en lien avec les avancées des neurosciences, les enjeux de santé publique, et les transformations sociales et familiales.
Alors, quelles priorités se dessinent aujourd’hui pour se former efficacement dans ce secteur ?
Mieux comprendre le développement du jeune enfant
L’une des premières priorités est de renforcer les connaissances sur le développement global du jeune enfant. Ces dernières années, les recherches en neurosciences affectives et sociales ont mis en lumière l’importance des premières expériences relationnelles dans la construction du cerveau.
👉 Se former au développement cognitif, moteur, langagier et socio-émotionnel permet :
- de mieux adapter les pratiques d’accueil,
- de comprendre les signaux parfois subtils des enfants,
- d’ajuster l’environnement pour favoriser leur autonomie et leur bien-être.
Accompagner les émotions et les besoins fondamentaux
L’accompagnement des émotions reste un axe clé de la qualité relationnelle en accueil individuel comme collectif. Il ne s’agit plus seulement de « gérer les pleurs », mais de reconnaître, contenir, et nommer les émotions de l’enfant.
💡 Des formations centrées sur la gestion des émotions, la communication bienveillante ou encore la posture professionnelle dans les situations sensibles permettent de :
- mieux accueillir les colères, peurs ou tristesses,
- éviter les réponses automatiques (comme la punition ou la distraction forcée),
- soutenir l’estime de soi et la sécurité intérieure des jeunes enfants.
S’adapter aux nouveaux besoins des familles
La parentalité évolue, et avec elle les attentes envers les professionnels de la petite enfance. Le besoin de cohérence éducative, d’écoute active et de soutien à la parentalité prend de l’ampleur.
🧩 Se former à la relation parents-professionnels, à la communication non violente, ou encore à la gestion des situations complexes avec les familles devient aujourd’hui incontournable pour instaurer une vraie co-éducation.
Développer ses compétences autour de l’inclusion et de la diversité
Le champ de la petite enfance est concerné par la question de l’inclusion, qu’il s’agisse :
- d’accueillir un enfant en situation de handicap ou avec des besoins spécifiques,
- de lutter contre les stéréotypes de genre,
- ou de favoriser une approche interculturelle.
🎯 Des formations spécialisées permettent :
- de mieux repérer les signes d’alerte (troubles du spectre autistique, retards de développement…),
- d’adapter les pratiques pour chaque enfant,
- et de promouvoir un accueil véritablement équitable et respectueux des singularités.
Revaloriser son rôle professionnel
Enfin, se former, c’est aussi se reconnaître comme professionnel à part entière, dans un métier encore parfois dévalorisé. Suivre une formation permet de :
- renforcer sa posture professionnelle,
- affirmer ses compétences éducatives,
- et évoluer dans sa carrière
Des formations concrètes pour répondre à ces priorités
De nombreuses formations sont aujourd’hui disponibles, notamment via des organismes spécialisés comme AMA Campus, qui propose un large catalogue de formations professionnelles destinées aux assistantes maternelles, aux auxiliaires de puériculture ou encore aux agents en crèche.
🔎 Parmi les formations les plus plébiscitées :
- Activités d’éveil et de sociabilisation contribuant au développement de l’enfant
- Comprendre pour mieux accompagner grâce aux neurosciences
- Se repérer dans les troubles du spectre de l’autisme
- Adapter l’accompagnement à domicile d’un enfant en fonction de son handicap
- Alimentation de l’enfant
Toutes ces formations peuvent être financées par IPERIA pour les assistantes maternelles ou les gardes d’enfants à domicile.

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