
30 avril , journée de la Non-Violence Éducative : et si on s’offrait d’autres chemins ?
📅 Aujourd’hui, 30 avril, c’est la Journée mondiale de la non-violence éducative.
Et non, ce n’est pas “encore une journée de plus”.
C’est une piqûre de conscience collective, un rappel précieux : Élever un enfant sans violence, c’est possible. Et surtout, c’est nécessaire.
🚫 Mais attention. Quand on parle de violence éducative, on ne parle pas seulement de cris ou de coups. On parle aussi de ce qui est devenu banal, “normal”, culturellement admis : les menaces, les humiliations, les punitions arbitraires, les chantages affectifs, les phrases qui blessent plus qu’elles n’éduquent.
Parce que les neurosciences, la psychologie, et surtout l’écoute des enfants eux-mêmes nous le rappellent sans relâche : ce que l’enfant vit dans ses premières années, il l’inscrit en lui pour longtemps.
Quand on remplace la peur par le respect, la domination par la coopération, l’obéissance aveugle par la compréhension mutuelle, on n’élève pas seulement un enfant, on pose les bases d’un adulte capable d’empathie, de régulation émotionnelle et de liens sains. Et c’est vrai.
🤝 Sortir de la violence éducative ordinaire, ce n’est pas inné. Ce n’est pas magique. C’est un chemin, parfois inconfortable, souvent bousculant. Car pour changer notre posture, il faut aller regarder nos réflexes, nos blessures, notre histoire. Il faut reconnaître qu’on ne sait pas toujours comment faire autrement. Et ça, ce n’est pas une faiblesse. C’est une lucidité. C’est là que la formation entre en jeu.
👨👩👧👦 Que ce soit en tant que parent, professionnel·le de la petite enfance, enseignant·e ou tout simplement adulte en lien avec des enfants… Se former, c’est se donner le droit d’apprendre. C’est découvrir d’autres façons d’agir, de communiquer, de poser un cadre clair sans blesser. C’est comprendre les besoins profonds de l’enfant, et les nôtres aussi. C’est sortir du “je fais comme j’ai vu / comme on m’a fait”, pour entrer dans un choix éclairé, conscient, ajusté.
❌ Et non, non-violence ne veut pas dire laxisme. Une idée reçue très répandue : “Si on ne punit pas, si on ne gronde pas, alors on laisse tout passer.” Non.
La non-violence éducative, ce n’est pas tout accepter.
- C’est poser un cadre clair, sécurisant, mais respectueux.
- C’est dire non, sans humilier.
- C’est accompagner les émotions, pas les nier.
- C’est éduquer sans briser.
🌟 Alors aujourd’hui, célébrons toutes les personnes qui ont déjà fait un pas vers cette éducation plus douce, plus respectueuse. Et tendons la main à celles et ceux qui se posent des questions, qui veulent avancer, mais ne savent pas par où commencer.
Se former pour mieux accompagner le jeune enfant, lire, écouter, échanger… tout compte.
Chaque mot qu’on choisit avec plus de conscience, chaque geste qu’on ajuste, c’est une brique de plus pour construire une société plus humaine.
💛 Et si cette journée était l’occasion de faire un pas de plus ? Pas pour être parfait·e. Mais pour être présent·e, ajusté·e, sincèrement engagé·e.
Parce que la non-violence éducative, ce n’est pas une méthode. C’est un choix. Un positionnement. Une intention. Et ça commence… aujourd’hui.
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